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العنوان
La problématique de la traduction de ”Mémoires de Ramadan” d’Ahmed Bahgat vers le français par Jean R. Michot - Étude Contrastive /
المؤلف
Ismail, May Medhat.
هيئة الاعداد
باحث / مي مدحت إسماعيل
مشرف / رباب حمدي قنديل
مشرف / داليا حسام الدين زعتر
تاريخ النشر
2022.
عدد الصفحات
210 p. ;
اللغة
الفرنسية
الدرجة
ماجستير
التخصص
اللغة واللسانيات
تاريخ الإجازة
1/1/2022
مكان الإجازة
جامعة عين شمس - كلية الألسن - اللغة الفرنسية
الفهرس
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Abstract

La thèse se propose d’aborder une étude analytique contrastive de la traduction de « Mémoires de Ramadan » d’Ahmed Bahgat vers le français par Jean Michot.
Il s’agit, à travers notre travail d’examiner le style d’Ahmed Bahgat à la fois spirituel et ironique. Nous analyserons la façon avec laquelle le traducteur Jean Michot a pu conférer les aspects religieux ainsi que le style sarcastique dans son texte français à travers l’exploitation de divers outils langagiers tout en mettant en profit la richesse de la langue arabe et en prenant en considération la différence culturelle entre le lecteur arabe et français.
En étudiant les aspects religieux, il a fallu aborder la tendance religieuse qui caractérise le style de l’écrivain. Nous avons donc dû rechercher les expressions des aspects religieux, ainsi que sa traduction en une autre langue étrangère qui diffère totalement par la forme et le style.
Or, ce qui nous importe, par-dessus tout, c’est l’étude comparative de la traduction d’une œuvre à la fois religieux et sarcastique. Autrement dit, nous nous proposons d’étudier le rôle de la traduction dans l’interaction culturelle et le tiraillement du traducteur entre le respect des règles de la langue cible et la transmission des aspects religieux d’une manière conforme à la culture du lecteur francophone. Nous chercherons à dévoiler comment le traducteur a procédé dans sa traduction compte tenu des différences structurelles, culturelles et linguistiques entre deux langues d’origine totalement différents.
Nous commençons notre travail analytique en mettant en parallèle deux systèmes linguistiques complètement différents en étudiant les processus que chaque langue utilise pour rendre le message source compréhensible et acceptable pour le public cible. Nous essaierons de déduire les similitudes et les différences entre les deux langues en parallèle aux niveaux linguistiques suivants : le niveau verbal (termes et idiomes), le niveau grammatical (phrases) et le niveau stylistique (images rhétoriques).
Dans le premier chapitre de cette étude intitulé « Champ lexical religieux en arabe et sa traduction vers le français », nous aborderons le lexique de la croyance ainsi que le lexique de culte, tout en révélant la différence entre les deux types et à quel point le traducteur a pu transmettre le message du texte source. De la même manière nous traiterons la question de l’emprunt lexical sous ses différents types par rapport au vocabulaire religieux.
Puis dans le deuxième chapitre intitulé « Intertextualité religieuse en arabe et sa traduction vers le français », nous étudierons l’intertextualité religieuse de toutes sortes, qu’il s’agisse de citations religieuses du Saint Coran ou de hadiths prophétiques, ou de proverbes et des poèmes à aspect religieux. De plus, nous traiterons des références aux récits coraniques soit des récits des prophètes, soit des récits d’événements passés mentionnés dans le Saint Coran. Ainsi verrons- nous comment le traducteur a réussi à faire face aux obstacles linguistiques et traductologiques et dans quelle mesure cette traduction correspond au texte original.
Pour le dernier chapitre de notre thèse intitulé « Le style sarcastique en arabe et sa traduction vers le français », nous avons jugé nécessaire de critiquer l’apparente contradiction entre les aspects religieux et la réalité sociale, due au style merveilleux de l’écrivain Ahmed Bahgat qui mêle spiritualité et sarcasme. Nous traiterons l’ironie, qu’elle soit verbale ou situationnelle, et nous analyserons les moyens qu’a utilisé le traducteur pour transmettre cette ironie sans nuire au texte original. Le grand écrivain Ahmed Bahgat a excellé également en utilisant les figures de style tout au long de son œuvre. Nous aborderons deux genres de figures à savoir l’hyperbole et l’euphémisme, et nous étudierons leurs traductions vers le français par Jean Michot.
Enfin, nous reviendrons sur nos constats à travers notre étude dans ces trois chapitres et nous révélerons la position des écrivains et des traducteurs face à la spécificité culturelle. Nous démontrerons que la transmission culturelle par la traduction peut être une arme à double tranchant. La traduction ne peut devenir un pont de communication entre deux cultures - surtout si elles ont des racines divergentes telles que les cultures égyptienne et française - que si le traducteur sait utiliser ses outils de manière professionnelle. Ou qu’elle devient un obstacle à la communication et déforme le visage de la culture, dans le cas où le traducteur ne maîtrise pas ou est mal à l’aise avec les particularités culturelles.