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Eros contre ThanatosOnly 14 pages are availabe for public view
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Abstract
Cette thèse dont le titre est ”L’écriture du deuil et du Moi chez Annie Ernaux et Pierrette Fleutiaux ” s’inscrit dans la recherche actuelle sur le vrai sens du deuil qui ne se borne plus à la perte des plus proches mais au sentiment du deuil anticipé ou le propre pré-deuil.
Le vécu avec un soi quasi-présent provoque une déchirure profonde voire rancune. Son arme est plus massive que les instruments courants, puisque c’est une auto-consolation. Cette auto-consolation commence par le refus des excès de la vie et le retour aux étapes antérieures afin de suspendre la rencontre inévitable, la mort.
La thèse est scindée en deux grandes parties dont chacune se subdivise en deux chapitres. La première partie s’intitule ”Le deuil et la résistance contre l’écoulement du temps” ; elle s’intéresse à démontrer la capacité d’exprimer l’évasion du sort irremplaçable même de stimuler et d’identifier les émotions et les intentions fondamentales qui refusent la lassitude vécue causée par la maladie et la vieillesse tout en augurant les humeurs et les attitudes personnelles afin de tromper le temps. Cette idée est bien exprimée dans le premier chapitre de cette première partie.
Dans le second chapitre, nous jetons la lumière sur la sobriété de la personne quasi-présente qui leurre la réalité afin de vivre à sa guise.
Ayant pour titre ”Le deuil et les conflits du Moi”, la deuxième partie prend une allure plutôt défensive: le premier chapitre se focalise sur le sentiment d’otage qui hantise l’esprit de la personne rebelle et qui exige à réordonner les priorités personnelles pour ne pas suivre le même chemin des aléas de la vie et afin de retrouver le Soi errant notamment sa substance particulière le Moi errant.
Pour le second chapitre, nous scellons la défaillance de cette quête qui n’a pu trouver aucun issue et qui soumet à la dépression ultime.
Nous clôturons notre travail par une brève conclusion qui analyse l’impact de l’écriture du deuil sur le Moi.