Search In this Thesis
   Search In this Thesis  
العنوان
L’analyse descriptive dans les nouvelles de thamas owen /
المؤلف
El-Cherbini, Dina Mohsen.
هيئة الاعداد
باحث / دينا محسن الشربينى
مشرف / فريدة محمد النجدى
مشرف / أمل محمد الأنور
مناقش / فريدة محمد النجدى
مناقش / أمل محمد الأنور
الموضوع
Thomas owen. Nouvelles.
تاريخ النشر
2006.
عدد الصفحات
235 p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
ماجستير
التخصص
اللغة واللسانيات
تاريخ الإجازة
1/1/2006
مكان الإجازة
جامعة المنصورة - كلية الآداب - Département de Français
الفهرس
Only 14 pages are availabe for public view

from 240

from 240

Abstract

Notre étude nous conduit à distinguer que la description chez Owen est un mouvement fondamental du texte. Elle est la mise en mémoire d’un thème- titre, d’une liste de termes, et le lieu de la mise en scène d’une certaine idée de la lisibilité. Dans La cave aux crapauds, la description fait acquérir au lecteur un nouveau sens et un nouveau savoir sur les choses, les êtres et le texte lui-même. Le descripteur avait recours à l’utilisation des frontières de la description pour attirer l’attention du lecteur. La nature brève de la nouvelle le conduit à mettre l’accent sur la description dans les frontières externes qui sont l’incipit et la clausule pour s’assurer de la concentration du descriptaire sur le décrit. Par là, il indique que la lisibilité est une vocation, mais pas une contrainte. D’après notre étude, nous distinguons que les deux méthodes de Philippe Hamon et de Jean Michel Adam ne sont pas contradictoires. Les deux théoriciens s’appuient sur des démarches presque complémentaires. La voie descriptive d’Owen témoigne d’une grande souplesse et habileté dans l’écriture. À travers ses descriptions, il arrive à tromper le descriptaire entre réalité et imagination de ce qu’il décrit. Malgré qu’il prenne la position du pédagogue dans ses nouvelles, il n’oublie pas son rôle de fantastiqueur, il accumule des signes qui reflètent l’effet du fantastique. Mais parfois, il prend un plaisir à confondre son lecteur en brouillant les signes. Il compromet alors, mais pour le plus grand bénéfice de son art, la prévisibilité de la description, tant quantitative que qualitative. D’après notre étude, nous remarquons que la langue d’Owen est une langue qui n’est pas moderne, non pas seulement parce qu’elle est caractérisée par la narration à la première personne, et au différents temps de passé surtout le passé simple, mais aussi parce que par le rythme, le choix des mots et des constructions syntaxiques elle ne peut pas être classée parmi les langues usuelles. Malgré qu’Owen mêle les deux genres de langue, écrite et parlée, dans ses nouvelles, la langue parait avoir quelques aspects désuets. Cette remarque ouvre la voie à une nouvelle étude qui met l’accent sur la langue utilisée dans les œuvres d’Owen.