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Abstract Dans le premier chapitre qui se consacrera à déceler le ”Miroitement titrologique” du roman et du film, nous disséquerons les titres romanesque et filmique: il s’agit de s’attaquer à la première formule qui représente et désigne aussi bien le roman que son adaptation et dont l’influence sur le récepteur est notable, d’autant plus que le film a choisi de changer le titre de Et si c’était vrai… en Just like heaven. Ainsi nous essayerons de savoir pourquoi le film a-t-il préféré de passer outre la traduction du titre levien: est-ce pour mieux exciter la nostalgie du spectateur pour un paradis perdu? Mieux l’attirer peut-être? Ou simplement pour signifier son autonomie en se détachant de l’oeuvre source? Quel est le rapport entretenu par ce même titre anglais avec la thématique levienne? La position des deux titres français et anglais obéit –elle à une volonté quelconque? Leurs structures aussi bien dénotatives que connotatives étaient-elles porteuses de sens? Ya- t-il un lien hypothétique entre le titre romanesque et le titre filmique? Qu’en est-il de leur impact sur le lecteur et le spectateur?... Quant à la ”Fantasmagorie illustrative”, sujet du deuxième chapitre, elle nous aidera à déceler comment l’histoire d’amour entre un homme et le spectre d’une jeune femme- sera-t-elle perçue par les illustrateurs français et américains. Y-aura-il une différence entre ces deux esprits à concevoir l’invisibilité de la comateuse? De ce fait, une comparaison minutieuse entre la première de couverture de l’édition princeps et celles des éditions ultérieures serait nécessaire afin de découvrir comment les illustrateurs français ont pu configurer l’imperceptible et le concrétiser. Même problématique pour les affiches dont la pluralité et la diversité permettront 19 de mieux comprendre comment l’oeuvre de LEVY a-t-elle été conçue par les cinéastes américains. Il s’agit également de découvrir les divers procédés utilisés par ces affiches en vue de mieux susciter l’intérêt spectatoriel, et en relever leurs diverses fonctionnalités diégétiques et intertextuelles. Il sera aussi question de mettre en parallèle les deux affiches américaine et française pour relever leur degré de fidélité à l’oeuvre source, ce qui nous mène à nous interroger sur la corrélation qui relie les premières de couvertures et les affiches pour y discerner l’impact énonciatif qui rapproche la monstration de la narration. Vient enfin, la fiction transtextuelle qui fera l’objet du troisième et dernier chapitre. Etude qui observera la convergence et la divergence du narré : écrit puis adapté à l’écran. Il serait donc question de mettre en parallèle les lieux stratégiques, les techniques narratives et les maintes scènes romanesques avec leurs homologues filmiques, de même que les ajouts et les ellipses monstratifs qui en différencient l’adaptation. Alors maintes interrogations s’imposent: comment l’élément transformateur étaitil transposé par le roman et le film? L’effet de l’invisibilité diaphane étaitil le même dans les deux versions? Comment s’actualise la transition entre les diverses scènes et séquences? Le rythme figuratif américain concordaitil avec le rythme narratif français? Les personnages iconiques sont-ils fidèles aux êtres en papier? Les techniques cinématographiques ont-elles pu transmettre l’humour qui plane sur la narration levienne? Si oui, comment l’ont-elles mises en oeuvre ? Il s’agit donc de chercher, puis décortiquer les affinités et les différences qui investissent le processus reliant le scriptural au figural et d’en relever leur impact aussi bien émotif que mnémonique. |