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Abstract Vers la fin du XXème siècle, le concept d’écocritique est apparu dans le paysage universitaire anglo-saxon. L’écocritique, se souciant du rapport entre la littérature et l’environnement naturel, ne propose ni un point de vue unique ni une pratique unique. L’écocritique pourrait s’étendre pour englober tout texte qui porte un intérêt à la nature et à l’environnement. Notre étude permet la relecture du recueil Terre à bonheur (2004) d’Eugène Guillevic, recueil composé dans « une période de basses eaux poétiques » et teinté de militantisme tantôt politique, tantôt environnemental où la quête se formule ainsi « [la terre] est faite pour le bonheur ». Notre démarche embrasse trois voies : écologique, philosophique et analytique. Nous étudions, dans une première partie le cadre théorique du mouvement de l’écocritique. L’accent sera mis sur le rapport de l’écologie et de la littérature. Quelques manifestations historiques et philosophiques favorisent la prise de conscience environnementale ainsi qu’elles se rangent parmi les origines de l’écocritique. Nous aboutissons enfin à une vision panoramique de l’écocritique. Dans un second temps, nous nous penchons sur l’application de quelques concepts prodigués par l’écocritique sur notre corpus. Une étude détaillée de l’idée de la « Terre-communauté », de « l’éthique de la terre » et de l’expérience cartographique sera menée. Nous analysons enfin la dimension du militantisme politique et écologique. |