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Abstract Cette thèse tente d’explorer la pratique des sous-titreurs non-professionnels dans la traduction des particularités culturelles et sociolinguistiques distinguant une société particulière. Elle s’articule autour de trois questions fondamentales: Quel est l’impact des variations sociolinguistiques dans la construction du message filmique ? Jusqu’à quel point le sous-titrage non-professionnel prend-il en considération l’aspect sociolinguistique dans la traduction des dialogues filmiques ? Quels sont les procédés traductionnels adoptés par les sous-titreurs non-professionnels pour traduire les variations lexicales sous-standard, notamment l’argot et les mots tabous vers l’arabe? Pour concrétiser notre démarche et dévoiler les techniques et les stratégies adoptées par ce groupe de sous-titreurs dans la traduction des indices sociolinguistiques particuliers, nous sélectionnons comme corpus les deux films français Intouchables (2011) et Entre les murs (2008). Ainsi, nous y retenons des emplois lexicaux spécifiques à une société donnée, à savoir les jeunes habitant la banlieue parisienne. Pour mener à bien notre recherche, nous la divisons en trois chapitres. Le premier présentant notre cadre théorique tente de redéfinir, à la lumière des études antérieures, le sous-titrage avec ses restrictions spatio-temporelles et linguistiques. Il s’oriente ensuite vers l’exploration du domaine du sous-titrage non-professionnel et l’apport des recherches scientifiques dans ce domaine tellement vierge. |