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العنوان
Etude linguistique et stylistique du roman « Saleh Heissa » DeKhayriShalabi et de sa traduction en français « Le Temps du Kif » par Frédéric Lagrange /
المؤلف
Naguib, DoaaAlaaEL-Din.
هيئة الاعداد
باحث / DoaaAlaaEL-Din Naguib
مشرف / Nahed Abdel Hamid Ibrahim
مشرف / Dalia El Toukhy
مناقش / Dalia El Toukhy
تاريخ النشر
2016.
عدد الصفحات
262p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
ماجستير
التخصص
الأدب والنظرية الأدبية
تاريخ الإجازة
1/1/2016
مكان الإجازة
جامعة عين شمس - كلية الألسن - french
الفهرس
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Abstract

Cette thèse aborde la problématique de la traduction à travers certains caractéristiques stylistiques: (description, figures de style, diglossie et proverbes) du roman « Saleh Heissa » de KhayriShalabi et sa traduction vers le français « Le Temps du Kif » par Frédéric Lagrange. Le premier chapitre de cette thèse fut consacré à l’étude des séquences descriptives et des figures de style qu’elles englobent. Nous avons mis l’accent sur le génie de Shalabi concrétisé par ses descriptions inédites capables de capter des ressemblances entre des choses complètement éloignées. Nous avons également analysé le processus traductologique de Frédéric Lagrange face à de telles séquences descriptives: les a-t-il omises ou redues? Sa traduction a-t-elle été heureuse? Certaines figures de style ont-elles été perdues lors de ce processus? Dans le second chapitre, notre analyse fut focalisée sur le phénomène de la « diglossie » chez Shalabi. Quel message le narrateur souhaite-t-il véhiculer par cet amalgame entre langue soutenue et dialectale? Quel est son effet sur le récepteur? Est-il possible de rendre cette diglossie avec toutes ses nuances implicites et explicites vers la langue cible? Au cours de cette analyse, nous avons passé en revue l’étymologie de certains termes de la langue source pour voir comment ils ont glissé d’un registre vers un autre. Le troisième chapitre de cette thèse a traité les différentes expressions sentencieuses telles que les expressions idiomatiques (religieuses, insultes) et les proverbes. Nous avons étalé le sens de chacune de ces expressions. Ensuite, nous avons analysé la méthode employée par le traducteur pour les rendre vers la langue d’arrivée. Dans certains cas, nous avons trouvé des imprécisions dans la traduction, et c’est là que nous avons avancé nos propres propositions.
A la fin de cette étude, nous avons déduisque le roman « Saleh Heissa » a pu dévoiler le succès de Shalabi en tant que narrateur doué. Il a réussi, à l’aide de ce roman, à investir toute son expérience personnelle grâce aux divers petits métiers qu’il a exercés, à sa fréquentation des marginaux ; en sus de son savoir faire stylistique en tant que grand écrivain (descriptions, jeux diglossiques, suspens, expressions idiomatiques. Parallèlement, le « Temps du kif » a témoigné des dons de Lagrange en tant que traducteur vétéran. Sa parfaite compréhension de la langue source, sa maîtrise des outils langagiers de la langue cible, et surtout sa créativité et son innovation, l’ont permis d’emboîter le pas à Shalabi à chaque fois qu’il invente un terme, ou commet une erreur pour imiter la façon de parler des marginaux. S’il y avait des imprécisions mentionnées, cela n’amoindrit en rien l’effort déployé par le traducteur