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العنوان
Angoisse et Vision du monde dans Plupart Du Temps De Pierre Reverdy :
المؤلف
El Saadani, Rasha Hussein Mohamed.
هيئة الاعداد
باحث / Rasha Hussein Mohamed El Saadani
مشرف / Farida Mohamed El Nagdy
مشرف / Yehia Taha Hassanein.
تاريخ النشر
2008.
عدد الصفحات
254 p. ;
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
الأدب والنظرية الأدبية
تاريخ الإجازة
1/1/2008
مكان الإجازة
جامعة المنيا - كلية الألسن - French
الفهرس
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Abstract

Toute œuvre poétique possède sa saveur particulière étant donné que sa valeur esthétique ne réside pas dans les idées qu’elle traite mais dans la manière par laquelle le poète les présente ; que se soit du point de vue scripturale, sémantique ou syntaxique.
Le différent réemploi de ces branches linguistiques et des éléments de la langue par chaque poète mène la poésie à être un langage dans le langage. Notre but était alors d’aborder une étude linguistique d’un mal dominant le XXème siècle et devenu un des principaux thèmes développés par beaucoup de poètes : l’angoisse et cela à travers Plupart Du Temps de Reverdy pour qui l’angoisse affirme son existence en face d’un univers partiellement anéanti prenant alors une allure psychologique dans ses écrits qui n’apportent ni repos, ni certitude mais un malaise fascinant à travers une certaine vision du monde propre au poète.
Dans cette étude, nous avons tenté non de dégager le sens de l’œuvre poétique reverdienne, mais sa technique de signification, le code qui a permis au sens d’être transmis. Cette étude qui pourrait être qualifiée aussi bien de linguistique que de stylistique, est essentiellement structurale et s’est proposée de rendre compte non seulement de la structure de l’objet poétique que sont les poèmes reverdiens, mais aussi de la communication poétique esthétique.
Dans ce travail, nous avons remarqué que le recueil Plupart Du Temps de Reverdy n’est qu’une application de certaines propriétés du langage : des phrases grammaticalement pertinentes et sémantiquement non pertinentes, la non pertinence de quelques titres avec le contexte de leur poème, l’utilisation des phrases asyntaxiques, le zeugme syntaxique dans lequel l’élément sous-entendu n’est pas employé avec la même valeur syntaxique provoquant une sorte d’hermétisme, les signes de ponctuation apparaissant par surprise là où rien ne les laisse prévoir ou là où c’est un autre qui doit figurer et les connotations affectives des monèmes permettant de souligner une double interprétation du texte.
C’est pourquoi nous avons mentionné dans le chapitre préliminaire les principaux thèmes caractérisant notre poète et traités dans son recueil Plupart Du Temps aussi bien que le courant cubiste dont il est un de ses initiateurs et dont les principes lui ont permis d’exprimer son angoisse, sa vision du monde et de suggérer ses sentiments latents tout en ayant recours également à son mur très particulier ; ce mur qui entoure sa vie, son univers, ses idées et ses sentiments solitaires et étouffants.
Dans le premier chapitre, nous avons remarqué que Plupart Du Temps de Reverdy témoigne d’un effort certain vers le vers libre. Si une première lecture innocente, linéaire, syntagmatique court le long des phrases, une seconde lecture verticale, paradigmatique qui creuse et fouille dévoile un dessein poétique. Ce travail est le fruit de ces deux lectures qui ont mis à jour les faits suivants. Reverdy a surtout réussi à concilier prose et poésie en se fabriquant un langage scénique capable d’être de véritables véhicules de poésie cubiste.