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Abstract Cette étude décrit les types féminins dans cinq romans d’Edmond et Jules de Goncourt, qui sont inspirés de leur expérience dans la vie quotidienne. Sœur Philomène (1861), Renée Mauperin (1864), Germinie Lacerteux (1865), Manette Salomon (1867), Madame Gervaisais (1869). Ils ont fait la monographie de chaque cas, d’autre part, ils ont étudiés l’impact du milieu social sur l’évolution des personnages. Ils se sont intéressés à la description surtout des milieux humbles et marginaux, leurs mœurs et leur habitudes. On a pu déceler l’originalité des romanciers dans l’analyse psychologique. Ils ont saisi les causes de l’aberration de chacune de leurs héroïnes. La faiblesse de la nature féminine due à sa sensibilité fait d’elle la proie toute désignée des troubles psychiques. Dans leur analyse, les Goncourt ont témoigné d’une créativité originale qui illustre leur génie artistique et scientifique. Par leur technique et les thèmes choisis, ils sont considérés, comme les précurseurs du Naturalisme. Par leur talent d’observation et de documentation, ils ont fait une œuvre d’art commune reconnue par sa fécondité et sa diversité. |